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Ce que l’on sait de l’opération d’espionnage chinoise qui a ciblé des parlementaires français

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François-Xavier Bellamy, candidat des Républicains aux élections européennes, à Saint-Vincent-Rive-d’Olt (Lot), le 26 avril 2024. MATTHIEU RONDEL / AFP Lundi 6 mai, la tête de liste du parti Les Républicains (LR) aux élections européennes, François-Xavier Bellamy, a annoncé avoir fait l’objet d’une tentative d’espionnage en provenance de Chine. Au moment même où le président de la République, Emmanuel Macron, recevait à Paris son homologue chinois, Xi Jinping, M. Bellamy a fait part de son intention de déposer plainte auprès de la section spécialisée J3 du parquet de Paris pour « introduction et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Cyberattaques : les Etats-Unis et le Royaume-Uni accusent la Chine de piloter un important groupe de hackeurs Ajouter à vos sélections Au cours des dernières semaines, d’autres parlementaires ont également affirmé avoir fait l’objet d’une campagne d’espionnage chinoise. Leur point commun ? Tous sont reliés à l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC), un réseau d’élus dont certains membres ont été vivement critiqués par Pékin. « Il est désormais confirmé que nous sommes sept parlementaires français à avoir été la cible d’une cyberattaque commanditée par l’Etat chinois au début de l’année 2021 », expliquent-ils dans un communiqué publié lundi 6 mai, appelant les autorités françaises à sanctionner les responsables. Des auditions menées par le sénateur des Français établis hors de France Olivier Cadic devraient également avoir lieu à partir du mois de juin, a-t-il été annoncé lors d’une conférence de presse le même jour. Prévenus par le FBI L’origine de toutes ces déclarations n’est pas à aller chercher du côté des services français mais plutôt des enquêteurs fédéraux américains (FBI). Le 25 mars, les autorités américaines ont ainsi publié un acte d’inculpation visant sept membres présumés d’APT31. Ce groupe de pirates, soupçonné d’être directement contrôlé par un organe étatique chinois, est relié à de multiples opérations de cyberespionnage depuis une dizaine d’années. Si le rapport entre peu dans les détails sur les opérations d’APT31 hors du sol américain, on y trouve cependant la mention d’une campagne orchestrée en janvier 2021 et ayant consisté en l’envoi de « plus de 1 000 e-mails à plus de 400 comptes ou individus associés à l’IPAC ». André Gattolin, ex-sénateur La République en marche, et Anne Genetet, députée Renaissance, ont confirmé au Monde avoir reçu à l’époque un courrier électronique contenant plusieurs images, et dont le texte avait notamment trait à la crise due au Covid-19. Tous deux assurent avoir déposé plainte. D’autres élus de l’IPAC ont reçu des e-mails similaires, en Belgique, en Nouvelle Zélande, ou encore au Royaume-Uni. Selon nos informations, une réunion entre des membres de l’IPAC pris pour cible et les autorités américaines s’est tenue jeudi 9 mai. Du côté des élus tricolores concernés, on déplore un manque de communication des autorités françaises. « On échange avec le Parlement européen car on ne sait pas si l’opération a été jusqu’au bout », explique François-Xavier Bellamy. Il vous reste 49.62% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

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Author : News7

Publish date : 2024-05-13 05:21:06

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