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dissolution, Nouveau Front populaire, alliance LR-RN… Le récit d’une folle campagne

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De l’annonce de la dissolution d’Emmanuel Macron le 9 juin jusqu’au second tour des élections législatives prévu ce dimanche 7 juillet, quatre folles semaines de campagne se sont écoulées. En ce laps de temps, la gauche a fait l’union de Philippe Poutou à François Hollande, Les Républicains se sont déchirés du fait du choix d’Éric Ciotti de franchir le Rubicon en s’alliant avec le RN, tandis que son leader Jordan Bardella, 28 ans, ambitionne d’être le (premier) Premier ministre d’extrême droite de la Ve République.

Dimanche 9 juin 2024, 20h, les résultats des élections européennes en France tombent. Le Rassemblement national avec Jordan Bardella arrive en tête, sans surprise, du scrutin avec 31,37% des voix, loin devant la liste conduite par Valérie Hayer pour le compte de la majorité présidentielle, qui obtient 14,60%. Une liste talonnée par celle du PS-Place Publique de Raphaël Glucksmann, avec 13,83% des voix tandis que LFI récolte 9,89% des suffrages.

Emmanuel Macron avait rejeté auparavant tout dissolution ou démission

Une dépêche AFP annonce peu après 20h que le président de la République compte s’exprimer dans la soirée. Finalement, le chef de l’Etat prend la parole très rapidement. Les esprits s’échauffent. Va-t-il dissoudre?

Pourtant, le chef de l’Etat avait rejeté cette hypothèse. Quelques jours avant le scrutin, ce dernier avait proposé à Marine Le Pen de débattre. Celle-ci avait mis dans la balance une possible dissolution ou démission en cas de victoire du RN. Emmanuel Macron avait rétorqué qu’une élection « ne faisait pas changer la Constitution ».

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Délai le plus court qui soit pour organiser des élections

Pourtant, coup de tonerre: le président décide bel et bien de sonner la fin de la partie pour la XVIe législature, en place depuis le 28 juin 2022. Elle n’aura duré que 1 an, 11 mois et 12 jours, au lieu de 5 ans. « J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote », déclare-t-il, grave.

La date du scrutin est fixée aux 30 juin et 7 juillet, soit dans 3 et 4 semaines. Une campagne éclair alors que la Constitution prévoit jusqu’à 40 jours pour l’organisation des élections après l’annonce de la dissolution. Un choix décidé par Emmanuel Macron pour prendre de court ses oppositions.

Le RN part favori, Jordan Bardella se voit déjà à Matignon

Le Rassemblement national peut, lui, s’autocongratuler. Le président de la République a accédé à sa demande de dissoudre et part favori du scrutin. Dès le lendemain, sur TF1, Marine Le Pen confirme que ce sera bel et bien Jordan Bardella, fraîchement réélu député européen et actuel président du RN, qui mènera la campagne. Surtout, ce sera lui qui deviendra Premier ministre en cas de victoire et de cohabition. Marine Le Pen déclare que son rendez-vous avec les Français sera en 2027.

La gauche s’unit contre toute attente en 4 jours

Du côté de la gauche, si celle-ci était partie en ordre dispersé pour les européennes, François Ruffin, député apparenté LFI, appelle dès le dimanche soir sur le réseau social X à ériger un « Front populaire ». Dès le lendemain, les négociations commencent entre les quatre partis de gauche à savoir LFI, EELV, le PS et le PCF. Sous la pression de leurs électeurs et des militants, l’union de la gauche se concrétise en seulement quelques jours après d’âpres négociations, et des pizzas…

Le Nouveau Front populaire est officiellement annoncé le jeudi soir, avant que le programme ne soit dévoilé le lendemain. Au programme, notamment, l’abrogation de la réforme des retraites et l’augmentation du smic à 1.600 €.

Entre temps, jusque-là discret et absent de la table des négociations, Jean-Luc Mélenchon affirme sur TF1 le mercredi se « sentir capable » d’être Premier ministre, déclarant « ne pas s’éliminer » tout en ne « s’imposant pas ». Il est imité dès le lendemain par François Ruffin qui, lui aussi, se dit « capable », d’être le futur locataire de Matignon.

Éric Ciotti franchit le Rubicon, tragi-comédie chez LR

Si l’heure est à l’union à gauche, ce que peu de gens pensaient possible en si peu de temps (sans doute Emmanuel Macron lui-même), c’est finalement à droite qu’une véritable crise s’est formée trois jours auparavant, le mardi 11 juin. Au JT de 13h, le président des Républicains Éric Ciotti provoque une déflagration politique: le député sortant des Alpes-Maritimes émet le souhait de s’allier avec le Rassemblement national.

Jordan Bardella et Marine Le Pen se félicitent de cette alliance et le président du parti d’extrême droite annonce peu de temps après que « plusieurs dizaines » de députés LR seront « soutenus ».

Dès le lendemain, un bureau politique extraordinaire se réunit. Tous les ténors et barons des LR, dont certains ont connu les grandes heures de l’UMP et du RPR, ont condamné la décision, unilatérale, du président de leur parti de franchir le Rubicon. La droite gaulliste ne s’était jamais alliée avec l’extrême droite.

La crise chez LR devient tragi-comique, Eric Ciotti fermant à clé le siège du parti place Bourbon, donnant le sentiment d’un homme retranché. Après l’annonce de son exclusion dans l’après-midi, Annie Genevard, qui assure désormais l’intérim avec François-Xavier Bellamy, rouvre les locaux devant l’œil des caméras.

Le président déchu conteste évidemment la décision et saisit le tribunal judiciaire. Nouvelle scène ubuesque le lendemain puisque celui-ci poste sur X une vidéo de lui de retour dans son bureau où il se met en scène avec une musique digne de Hans Zimmer et commente « Au travail pour la France ».

Marion Maréchal lâche Eric Zemmour pour le RN

Le même jour que l’exclusion d’Éric Ciotti, rififi chez Reconquête! puisque Marion Maréchal appelle à voter pour les candidats de l’alliance entre le RN et LR. La vice-présidente du parti d’extrême droite tentait depuis dimanche de nouer une alliance avec Jordan Bardella, en vain. La nièce de Marine Le Pen se fait donc exclure dans la foulée par Éric Zemmour.

La majorité renvoie dos à dos les « deux extrêmes »

Du côté de la majorité présidentielle, les esprits sont quelque peu sonnés. Gabriel Attal ne s’attendait pas à une dissolution. Emmanuel Macron, après consultation notamment du président du Sénat Gérard Larcher et de la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, qui lui ont tous déconseillé de dissoudre, s’y est tout de même résolu.

Surtout, Emmanuel Macron souhaite cette fois-ci, selon plusieurs sources, s’atteler à la campagne, faire entendre sa voix. Pourtant, les ténors de la majorité et même certains des électeurs macronistes considèrent que c’est sa personne qui fait figure de repoussoir. Le chef de l’Etat donne pourtant une conférence de presse le mercredi 14 juin, dans laquelle il fustige « l’esprit de défaite » et assume son choix.

Il dénonce notamment le « pacte du diable » d’Éric Ciotti avec le RN et estime que Léon Blum doit se « retourner dans sa tombe » après l’annonce de l’accord à gauche. En clair, le président décide de renvoyer dos à dos les extrêmes et appelle à la constitution d’un bloc central et républicain.

« Je prépare ça depuis des semaines, et je suis ravi. Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent… » aurait déclaré Emmanuel Macron au lendemain de la dissolution, selon des propos rapportés par Le Monde.

La veille, Gabriel Attal, qui ne s’était pas exprimé depuis l’annonce de la dissolution, martèle sur TF1 que c’est « lui qui mènera la campagne ». Le Premier ministre abonde ensuite dans le sens du président, à savoir le rejet des extrêmes, décidant de ne faire aucune différence entre le Nouveau Front populaire (qu’il appelle la Nupes) et le Rassemblement national.

De Philippe Poutou à François Hollande, des « purges à LFI »

Pour rappel, le Conseil d’Etat a bien statué sur le fait que le RN soit d’extrême droite, tandis que le PCF et LFI sont classés dans le bloc de gauche et non à l’extrême gauche. Le NPA, soutien du NFP, est cependant lui bien d’extrême gauche. Une alliance certes hétéroclite puisque si Philippe Poutou est investi dans une circonscription dévolue à LFI dans l’Aude et donc avec l’étiquette NFP, François Hollande, ancien président de la République socialiste, se présente en Corrèze lui aussi avec l’étiquette du NFP.

C’est ce week-end où d’ailleurs, seulement 24h après l’annonce du programme, que l’unité du NFP se fissure déjà quelque peu puisque Alexis Corbière et Raquel Garrido, époux et anciens proches de Jean-Luc Mélenchon, constatent le vendredi soir qu’ils ne sont pas réinvestis par LFI en Seine-Saint-Denis. Idem à Paris pour Danielle Simonnet. Ils évoquent alors une « purge » et bénéficient du soutien de plusieurs cadres du NFP dont François Ruffin, Marine Tondelier et Clémentine Autain.

La CGT appelle à voter NFP

Lundi 17 juin voit débuter la première semaine de campagne officielle des élections législatives. Le lendemain, la CGT annonce prendre une décision historique, révélée par RMC, celle d’appeler à voter pour le Nouveau Front populaire, sortant ainsi de sa réserve habituelle concernant tel soutien aux partis et formations politiques. C’est ce même jour que le dépôt des candidatures est clôturé à 18h.

Le débat sur le fond peut commencer et très vite, les programmes économiques du RN et du NFP sont attaqués pour leur faisabilité. Le NFP annonce notamment le 21 juin son chiffrage qui prévoit 150 milliards de dépenses supplémentaires pour autant de recettes. Du côté de la majorité, on raille même les « renoncements » de Jordan Bardella au fur et à mesure que la campagne avance comme la retraite à 60 ans ou la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité. Gabriel Attal ironise sur un « oignon qui, chaque jour, se pèle un peu plus ».

Le viol de Courbevoie place l’antisémitisme au cœur des débats

Parallèlement, un fait divers sordide vient s’inviter dans la campagne des législatives et fait ressurgir dans les débats la question de l’antisémitisme. Le parquet de Nanterre annonce en effet mardi soir la mise en examen de deux garçons, âgés de 12 et 13 ans, suspecté d’avoir violé et menacé de mort une jeune fille de 12 ans, de confession juive. Un rassemblement est organisé dès le lendemain soir et plusieurs responsables politiques en profitent pour repointer du doigt les accusations d’antisémitisme supposé à l’égard de La France Insoumise.

Le même jour, un tweet du candidat RN Joseph Martin est exhumé dans lequel on peut lire: « Le gaz a rendu justice aux victimes de la shoah ». Le parti d’extrême droite assure « qu’il sera suspendu et sera convoqué en vue de son exclusion ».

Emmanuel Macron critiqué pour son choix

Emmanuel Macron prédit, dans un podcast diffusé lundi 24 juin, que les programmes des « deux extrêmes » menaient « à la guerre civile ». Un président qui en prend pour son grade puisque son ancien Premier ministre Edouard Philippe a estimé quatre jours auparavant au micro de LCI qu’Emmanuel Macron a « tué la majorité » en dissolvant l’Assemblée.

Le 26 juin, c’est cette fois au tour du président du Sénat Gérard Larcher de critiquer la décision du chef de l’Etat, regrettant selon lui le fait qu’il « ratatine la démocratie ». « Il y a un risque de crise institutionnelle. Une guerre civile, c’est autre chose », déclare-t-il également.

Niveau débat, un premier a lieu le mardi sur TF1 opposant Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard, suivi d’un deuxième débat le jeudi soir avec cette fois-ci Olivier Faure. L’occasion pour le président du RN de s’expliquer sur la polémique née le lundi 24 juin lorsque le prétendant à Matignon annonce dans une conférence de presse qu’en cas d’accession au pouvoir, le RN empêcherait les binationaux d’occuper des « emplois extrêmement sensibles ».

Des actes et paroles racistes en augmentation

Une deuxième semaine de campagne officielle et troisième semaine de campagne tout court également marquée par la libération d’actes et de paroles racistes, en témoignent les propos récoltes dans plusieurs médias dont RMC. Cette infirmière de 47 ans, interrogé dans Apolline Matin le 27 juin, a dû recadrer un de ses patients, qu’elle soigne depuis près de deux ans. Ce dernier lui « disait qu’il y avait trop de nègres et de bougnoules en France ». Des paroles qu’il n’avait jamais tenu devant elle avant les élections européennes.

« Un monsieur m’a appelé pour demander des soins pour son épouse. J’ai accepté. Et là, il a exigé de connaître les origines de mon nom. Je lui ai dit et il m’a dit textuellement: ‘non ça ne va pas être possible parce que ma femme a des problèmes avec ça’, avec mes origines », raconte l’infirmière.

Le premier tour acte la percée du RN, le front républicain se constitue en ordre dispersé

Dimanche 30 juin, le premier tour des élections législatives se déroule en France métropolitaine. 20h, les résultats tombent. Sans véritable surprise, le Rassemblement national, avec ses alliés LR, arrive en tête avec 33,15% des voix, suivi du NFP et 27,99% des suffrages. Ensemble pour la République complète la troisième marche du podium avec 20,83% des voix tandis que Les Républicains affichent 6,57%.

Quelques minutes après, Jean-Luc Mélenchon prend la parole et martèle qu’aucune voix ne doit aller au RN. Il annonce également que les candidats LFI arrivés en troisième position se désisteront si celui du RN est premier.

Du côté de la majorité, Emmanuel Macron s’exprime dans une déclaration écrite: « Face au Rassemblement national, l’heure est à un large rassemblement clairement démocrate et républicain pour le second tour », indique-t-il dès 20h. Gabriel Attal, depuis Matignon, fait savoir que « l’objectif est clair »: « empêcher le RN d’avoir une majorité absolue au second tour ».

Les Républicains, eux, annoncent qu’ils ne donneront aucun consigne de vote.

Vient alors l’heure des tractactions et désistements en ce qui constitue le fameux « front républicain », dénoncé logiquement par le Rassemblement national. Résultat, 409 duels auront finalement lieu ce dimanche 7 juillet contre 89 triangulaires et 2 quadrangulaires.

Certains candidats macronistes refusent cependant de se désister au profit d’un candidat NFP, restant sur la ligne du « ni-ni » et de la lutte contre les « extrêmes ». Plusieurs membres du gouvernement affirment par ailleurs faire la distinction entre un candidat communiste, socialiste, écologiste d’un candidat de La France insoumise.

Les « brebis galeuses du RN »

Cet entre deux tours, relativement plus calme que le début de campagne explosif à la suite de la dissolution du 9 juin, voit surtout se constituer deux éléments à retenir.

Le premier, c’est le nombre de candidats RN dits « problématiques », soit par leurs déclarations hasardeuses sur les plateaux télés, soit lorsque des internautes ou journalistes ont sorti les archives du placard mettant en lumière des actes ou comportements considérés comme racistes ou xénophobe, ou bien des lacunes sur le programme ou en termes de compétences politiques.

Si Ludivine Daoudi a retiré sa candidature dans la 1e circonscription du Calvados après la diffusion d’une photo d’elle sur les réseaux sociaux arborant une casquette nazie, d’autres sont toujours en lice. Comme Annie-Claire Bell, candidate dans la 3e circonscription de la Mayenne, qui a été condamnée pour une prise d’otage effectuée à l’aide d’un fusil, en 1995, à la mairie d’Ernée.

Des « brebis galeuses » investies aux législatives, « il peut arriver qu’il y en ait », reconnaît mercredi le président du Rassemblement national Jordan Bardella, assurant qu’il n’avait « pas la main qui tremble », alors que le cas de plusieurs candidats sulfureux ont été épinglés durant la campagne.

Une grande coalition « républicaine » est-elle possible?

Le deuxième élément, c’est l’hypothèse d’une « grande coalition », pouvant rassembler des communistes aux républicains (excluant de fait LFI), un gouvernement « d’union nationale », permettant de dépasser les blocages du fait qu’aucune majorité absolue ne se dégagerait à l’issue du second tour des législatives. Avec l’objectif de faire rempart au Rassemblement national. C’est ce qu’à proposé la présidente sortante de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet lundi 1er juillet, au lendemain du premier tour.

La secrétaire nationale EELV Marine Tondelier (jugée par certains comme la révélation du NFP de l’entre deux-tours) n’a pas formellement fermé la porte à cette hypothèse. « La politique dans ce pays ne pourra pas continuer comme avant. On va devoir changer », a déclaré l’écologiste au JT de 20 heures de TF1, appelant à « trouver des solutions » et à ce « que certains au centre, à droite, nous disent comment ils souhaitent travailler dans l’autre sens ».

Un constat partagé par François Ruffin dans les Grandes Gueules sur RMC, rappelant l’époque de la Libération « où des communistes aux gaullistes, il y avait un gouvernement commun », mettant en avant cependant trois conditions à savoir le rétablissement de l’ISF, l’instauration du RIC (Référendum d’initiative citoyenne) et l’abrogation de la réforme des retraites.

LFI veut gouverner uniquement pour appliquer son programme

Fin de non-recevoir cependant chez les Insoumis, qui assurent vouloir uniquement appliquer le programme du Nouveau Front populaire. « Parler d’une grande coalition, c’est admettre l’idée que nous avons perdu », répond Jean-Luc Mélenchon jeudi, lui aussi au JT de 20h de TF1. Gabriel Attal et Emmanuel Macron ont prévenu, de toute façon, qu’ils ne gouverneront pas avec La France Insoumise.

Après quatre semaines de campagne, quatre semaines intenses, express et folles, les sondages prédisent pour l’instant l’absence de majorité absolue pour le Rassemblement national. Selon la projection en sièges du sondage Elabe pour BFMTV, RMC et La Tribune Dimanche.

Le Rassemblement national arriverait en tête avec le plus grand nombre de députés, entre 200 et 230. Le Nouveau Front populaire et les divers gauche pourraient obtenir entre 165 et 190 sièges. Le camp présidentiel, lui, entre 120 et 140. Les Républicains, l’UDI et les divers droite entre 35 et 50.

Quatrième cohabitation ou gouvernement technique?

Ces élections anticipées devraient, selon toute vraisemblance, acter quoi qu’il arrive, la constitution d’un gouvernement non-acquis au camp présidentiel, une première depuis 1997 et la victoire de la gauche plurielle.

Le résultat du second tour permettra-t-il pour autant de basculer dans une véritable cohabitation, la quatrième que connaîtrait le pays depuis 1986? Ou bien la mise en place d’un gouvernement « technique », avec des hauts-fonctionnaires afin d’assurer la continuité de l’Etat le temps qu’une prochaine dissolution soit possible, c’est-à-dire pas avant l’été 2025. Réponse dimanche.

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Publish date : 2024-07-05 15:06:33

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Author : Front Populaire

Publish date : 2024-07-05 15:24:04

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