À gauche, la lune de miel est terminée. Un mois après s’être formé et dix jours après être arrivé en tête du second tour des élections législatives, le Nouveau Front populaire traverse une zone de turbulences. Alors que l’alliance de gauche n’est toujours pas parvenue à trouver un accord sur un candidat pour Matignon, les échanges entre les différents partenaires sont de moins en moins aimables et font craindre le risque d’une rupture.
Tout était pourtant bien parti. Au lendemain de la dissolution, alors qu’Emmanuel Macron avait misé sur la division des partis de gauche, La France insoumise, le Parti socialiste, les Écologistes et le Parti communiste se mettaient d’accord pour former une alliance face à la menace de l’extrême droite. Quelques jours plus tard, ils tombaient même d’accord pour la répartition des circonscriptions et sur un programme commun.
Cette coalition qui allait de Philippe Poutou à François Hollande a donc permis à la gauche de devenir la principale force de l’Assemblée nationale, devant le bloc macroniste et celui du Rassemblement national. Mais cette victoire inattendue a aussi forcé le Nouveau Front populaire à se poser une question qu’il n’avait pas voulu trancher durant toute la campagne : qui pour briguer le poste de Premier ministre ?
LFI dénonce le « blocage » des socialistes
Dans la foulée du second tour, des discussions se sont donc ouvertes. Et elles se sont vite transformées en une confrontation entre La France insoumise et le Parti socialiste, les deux mouvements qui comptent le plus de députés. D’un côté, LFI a proposé quatre noms : Manuel Bompard, Clémence Guetté, Mathilde Panot et Jean-Luc Mélenchon. Tout en connaissant l’effet repoussoir…
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Publish date : 2024-07-16 13:18:13
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Author : Front Populaire
Publish date : 2024-07-16 21:57:04
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