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Décès à Hanoï de Nguyen Phu Trong, symbole de l’autoritarisme vietnamien

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Nguyen Phu Trong lors d’une conférence de presse après avoir été réélu secrétaire général du Parti communiste vietnamien pour un troisième mandat, à l’issue de la cérémonie de clôture du 13e congrès national du PCV au pouvoir, à Hanoï, au Vietnam, le 1er février 2021. KHAM / REUTERS On le savait très malade, mais sa disparition n’en constitue pas moins un épisode de plus dans la série de mouvements inattendus au sommet de l’appareil d’Etat vietnamien : le secrétaire général du Parti communiste vietnamien (PCV), Nguyen Phu Trong, 80 ans, est mort à Hanoï, dans l’après-midi du vendredi 19 juillet. Des rumeurs évoquant son décès circulaient depuis la veille, ce qui incite certains experts à penser que le numéro un du régime a pu s’éteindre dès jeudi. L’ensemble des membres du bureau politique étaient allés rendre visite, ce même jour, à leur chef mourant, sur son lit d’hôpital, tandis que ce dernier recevait l’ordre de l’Etoile d’or, la plus haute distinction du pays, pour service rendu à la patrie. La disparition de ce léniniste, qui dirigeait le pays d’une poigne d’airain, ne devrait rien changer à la politique sécuritaire et de contrôle social qu’il avait instaurée à son arrivée à la tête du parti, le 19 janvier 2011. La veille de l’annonce de sa mort, après avoir indiqué que Nguyen Phu Trong allait être obligé de marquer une pause « pour raisons de santé », les médias avaient ajouté que le chef de l’Etat, To Lam, assurerait l’intérim de la direction du parti. Ce dernier, âgé de 67 ans, un proche du disparu, avait été chef de la sécurité publique, la police politique, avant d’accéder à la présidence, le 22 mai. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Avec To Lam, le Vietnam se dote d’un président issu de l’appareil de sécurité Ajouter à vos sélections La direction de la République socialiste du Vietnam ne cesse d’être bousculée depuis quelque temps : le 21 mars, après seulement une année à son poste, le président de la république, Vo Van Thuong, avait brutalement dû démissionner après avoir été mis en cause dans des affaires de corruption. Son prédécesseur, Nguyen Xuan Phuc, avait lui-même été acculé au départ, en 2023, pour des raisons similaires, seulement deux ans après son entrée en fonction. Purges incessantes Au Vietnam, le pouvoir suprême a beau être détenu par le secrétaire général du Parti, le chef de l’Etat est néanmoins considéré comme le numéro trois du pays (le premier ministre est le numéro deux). Les changements rapides à ce poste ont donc provoqué une certaine forme d’instabilité. D’autant que, toujours en avril, le président de l’Assemblée nationale, Vuong Dinh Hue, quatrième figure de l’Etat, était lui aussi contraint à la démission. Le bureau politique ne compte plus aujourd’hui que douze membres au lieu de dix-huit, en raison d’incessantes purges en son sein. Jamais dans son histoire, le Vietnam n’a connu pareille hémorragie. Nguyen Phu Trong est né le 14 avril 1944, dans la banlieue de la capitale, Hanoï, et a dévolu toute sa vie au Parti communiste. Après avoir obtenu un doctorat d’histoire à l’Académie des sciences de Moscou, en 1983, il est devenu, au tournant du siècle, l’un des spécialistes les plus en vue de la théorie politique au sein du parti. Il vous reste 50.56% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

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Author : News7

Publish date : 2024-07-19 19:29:23

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