Ça y est, la France a une nouvelle Assemblée nationale après la dissolution prononcée par Emmanuel Macron le 9 juin. Les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet se sont achevées par un retournement de situation avec la victoire du Nouveau Front populaire et la 3e place du RN, la majorité présidentielle et la Droite républicaine (ex-LR) faisant plus que sauver les meubles.
Vous n’avez pas suivi tous les rebondissements du jour ? C’est là que 20 Minutes entre en action avec son « Opération Matignon ». Ce lundi, on parle de recours, d’Attila le Hun et de la gauche qui tourne en boucle.
Le chiffre du jour
81 recours contre les résultats des législatives ont été enregistrés par le Conseil constitutionnel. Trois visent la présidente réélue de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet. Le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal, l’ex-député NFP-LFI Aly Diouara et les anciens insoumis Danielle Simonnet et Alexis Corbière sont aussi concernés.
Le Conseil constitutionnel examinera la recevabilité de ces recours « dès les semaines à venir ».
La phrase du jour
« LFI n’a plus rien à envier à Attila : partout où elle passe, les têtes tombent et rien ne repousse plus. »
Chaude ambiance… Sur X, l’ancien député socialiste Julien Dray a fait dans la référence historique pour commenter la décision de Laurence Tubiana de ne pas être candidate pour Matignon sous la bannière du Nouveau Front populaire. Laurence Tubiana, on en parle d’ailleurs dans notre « Tendance du jour » juste en dessous.
La tendance du jour
Le jeu du chat-et-de-la-souris-et-du-serpent-qui-se-mord-la-queue continue pour la course à Matignon, avec le NFP et Emmanuel Macron en têtes d’affiche.
D’un côté, Manuel Bompard, le coordinateur de La France insoumise, veut un appel de l’Elysée avant de proposer un nom pour le poste de Premier ministre. « Il faut prendre les choses étape par étape. La responsabilité, elle appartient aujourd’hui au Président de la République de se tourner vers le Nouveau Front populaire pour lui demander de constituer un gouvernement », a-t-il avancé ce lundi sur Europe1/Cnews.
De l’autre, Emmanuel Macron, en visite au village des athlètes de Paris 2024, parle d’une « fête sportive » doublée d’une « trêve olympique et politique ». Sous-entendu : RDV mi-août au plus tôt.
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Au milieu, un des espoirs de voir la gauche avancer unie pour Matignon s’est évanoui. Après Huguette Bello, c’est au tour de Laurence Tubiana de jeter l’éponge. « Je constate que mon nom a rencontré des oppositions au sein du NFP. Tout cela ne me semble plus mener à l’apaisement dont nous avons tant besoin », constate-t-elle sur X :
Son nom avait été proposé par le Parti socialiste et validé par les écologistes et les communistes. Mais LFI la trouve trop « Macron-compatible ». D’autres noms circulent, comme André Chassaigne, Benoît Hamon, Cécile Duflot, mais sans avancée concrète.
Pendant ce temps, la droite n’avance pas de nom mais propose un « pacte législatif d’urgence », afin dit-elle d’« empêcher le blocage du pays » . Un corpus de 13 textes qui tournent principalement autour du travail, de l’autorité et de l’immigration.
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Publish date : 2024-07-22 15:02:00
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Author : Front Populaire
Publish date : 2024-07-23 11:58:23
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