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Taïwan demande à la France d’enquêter sur une pancarte arrachée lors d’une finale de badminton

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Wang Chilin et Lee Yang, de l’équipe de badminton de Taïwan, posent après avoir remporté l’or olympique face à leurs rivaux chinois, le 3 août 2024, à Paris. ANN WANG / REUTERS Les Jeux olympiques de Paris 2024 n’échappent pas au contexte tendu entre la Chine et Taïwan. Lundi 5 août, le gouvernement taïwanais a formellement demandé aux autorités françaises d’enquêter sur un incident impliquant une supportrice de son équipe de badminton. Celle-ci avait vu, deux jours plus tôt, sa pancarte « Let’s go Taiwan » (« allez Taïwan ») lui être arrachée des mains par un autre spectateur avant d’être déchirée, lors de la finale en double chez les hommes, remportée par le Taipei chinois face à la Chine. Samedi, le ministère des affaires étrangères taïwanais avait décrit, par voie de communiqué, l’incident comme « violent » et contraire aux valeurs olympiques de fraternité et de respect, condamnant « les moyens grossiers et méprisables utilisés par des personnes malveillantes pour arracher arbitrairement le slogan ». L’ambassadeur de l’île en France, François Wu, avait signalé l’incident à la police française, d’après le même communiqué. Au cours du même match, un autre supporter taïwanais, qui portait une écharpe verte à l’effigie de son pays, avait de son côté vu un membre de la sécurité des JO lui confisquer. Le ministère des affaires étrangères taïwanais affirme même que des spectateurs portant ce type de symboles avaient été expulsés de la salle où se déroulait la finale. « Les banderoles ne sont pas autorisées » La fédération internationale de badminton n’a à ce jour pas commenté ces deux situations. Interrogé samedi lors d’une conférence de presse, Mark Adams, porte-parole du Comité international olympique, s’est quant à lui contenté de rappeler les règles « très claires » des JO pour le public. « Les banderoles ne sont pas autorisées », a-t-il déclaré, faisant référence aux conditions d’accès aux sites olympiques qui n’autorisent que l’affichage des drapeaux des pays et territoires participant aux Jeux olympiques et interdisent toute banderole affichant des messages politiques. « Nous devons essayer de réunir 206 comités olympiques nationaux en un seul endroit, a-t-il poursuivi. Ce n’est pas une mince affaire. » En cause, les relations tendues entre Taïwan et la Chine, cette dernière revendiquant l’île comme son territoire et rejetant toute manifestation de son identité indépendante. Depuis 1981, les Taïwanais ne sont en effet autorisés à participer aux Jeux olympiques que sous la bannière du Taipei chinois, sans possibilité pour leur public d’entonner leur hymne ou d’arborer leurs couleurs nationales. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Quand la Chine tentera-t-elle de prendre Taïwan ? Ajouter à vos sélections Le Monde avec AP et Reuters Réutiliser ce contenu

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Author : News7

Publish date : 2024-08-05 22:11:32

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